Catégorie : Bibliographie One Health

Pour le lancement de la deuxième promotion de la Clinique juridique One Health – Une seule santé, retrouvez ci-dessous les ouvrages conseillés cette année par Aloïse Quesne et une sélection de nouveautés de la Bibliothèque universitaire dans les domaines du droit, de l’économie, des sciences de la vie et de la terre et des sciences sociales.

Retrouvez ci-dessous une sélection d’ouvrages récents disponibles à la bibliothèque universitaire d’Evry ou en ligne.

Mme Quesne adresse ses plus vifs remerciements à Mme Bernier, responsable des collections en droit et sciences politiques au département de la politique documentaire et du catalogue Droit-Science politique, pour la mise à jour de la bibliographie relative à la Clinique juridique One Health-Une seule santé dans le guide thématique de droit.

Les références des ouvrages qui se trouvent à la bibliothèque sont disponibles ici : https://bu-guides.univ-evry.fr/droit/a-voir

Ouvrages conseillés par Aloïse Quesne

• Le droit à un environnement sain et la Convention européenne des droits de l’homme par Paul Baumann. LGDJ, 2021 Le droit à un environnement sain ne figure pas dans le texte de la Convention européenne des droits de l’homme. Cela n’a pourtant pas empêché le juge européen d’ériger progressivement un système de protection permettant d’en corriger l’absence. Cependant, l’analyse met en évidence le sentiment d’une légitimité insuffisante du juge pour intervenir dans des litiges mettant en cause une liberté au fondement même des démocraties libérales européennes. Le droit à un environnement sain pourrait bien alors, dans ce cadre, n’être pas autrement perçu que comme une simple exception à la liberté de le détruire.

• Droits constitutionnels du vivant : approches comparées de nouveaux objets constitutionnels : bioéthique et environnement par Xavier Bioy (dir.). Mare & Martin, 2018 Depuis les années 1990, le droit constitutionnel a entrepris de fournir, dans un grand nombre de pays, les cadres des régulations dans le domaine du “vivant”, qu’il s’agisse d’humain ou d’environnement. Le recul est aujourd’hui suffisant pour mesurer les effets de cette constitutionnalisation. Sont ainsi décrits et analysés les systèmes allemand, américain, brésilien, canadien, espagnol, italien et français.

• Droit constitutionnel de l’environnement par Marie-Anne Cohendet (dir.). Mare & Martin, 2021 La plupart des constitutions du monde intègrent des dispositions relatives à la protection de l’environnement. Quel est leur contenu ? Sont-elles efficaces ? Sont-elles respectées par les juges, par les gouvernants et par chacun de nous ? Ces contributions approfondissent ces questions, étudient les rapports entre le droit de l’environnement et les institutions ainsi que les réformes juridiques dans ce domaine.

• La nature hors la loi : l’écologie à l’épreuve du droit par François Ost. La Découverte, 2003 Au-delà de la nature-objet manipulable à volonté et de la nature-sujet intouchable et sacrée, un plaidoyer pour une nature-projet qui inscrit l’homme dans la complexité des interactions avec son milieu. L’auteur définit une éthique de la responsabilité soucieuse de notre avenir commun : de nouveaux fondements pour une politique publique de l’environnement. (Source Électre)

• Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ? : vers la reconnaissance de droits juridiques aux objets naturels par Christopher Stone. le Passager clandestin, 2017. En 1972, pour contrer un projet qui menaçait une forêt de séquoias, le juriste Christopher Stone proposait d’accorder des droits aux arbres et « à l’environnement naturel dans son ensemble ». Il a ainsi contribué à la prise de conscience de la valeur intrinsèque de la nature. L’originalité de sa position tient à son caractère juridique, conférant aux entités naturelles le droit, dans certaines situations, de se défendre en justice par l’intermédiaire de représentants.

• Animal & santé par François-Xavier Roux-Demare (dir.). Mare & Martin, 2021. Si le rapport entre l’animal et l’homme est principalement construit sur l’instrumentalisation du premier par le second au profit de sa santé, cette relation tend à évoluer par l’instauration d’un véritable droit animalier. Un éclairage sur les problématiques liées à la protection de l’animal, à la santé humaine et à la confrontation des intérêts en présence. Avec la contribution d’Aloïse Quesne sur “La place juridique de ”l’animal thérapeute” et du soin par le contact animalier”.

Sélection en droit et sciences politiques

• Ethique et droit de la préservation de la nature sauvage dans l’Union européenne par Olivier Clerc. Bruylant, 2021. Traditionnellement, la philosophie sépare l’humanité de la nature, légitimant la domination et la maîtrise par l’humanité des éléments naturels. Le droit de l’environnement se contente, ainsi, le plus souvent, de promouvoir une gestion soutenable des ressources naturelles. À rebours de cet héritage dualiste, cet ouvrage propose de redéfinir la relation humanité/nature et de concevoir une politique de préservation de la nature sauvage dans l’Union européenne.

• Humain non-humain : repenser l’intériorité du sujet de droit par Géraldine Aïdan et Danièle Bourcier (dir.). LGDJ, 2021. Cet ouvrage de sociologie du droit aborde la question du statut du sujet de droit, des entités auxquelles il peut être affecté, et des considérations juridiques et éthiques soulevées par l’introduction d’entités non-humaines dans la sphère du droit : personnes morales, animaux, arbres, paysages ou encore robots.

• Des choses de la nature et de leurs droits par Sarah Vanuxem. Quae, 2020. Le droit de l’environnement concerne la protection de la nature, la lutte contre les pollutions et les nuisances ainsi que l’amélioration de la qualité de la vie et de la santé publique. Il a fait l’objet de récentes innovations juridiques que l’auteure prend en compte lorsqu’elle étudie les conséquences de ce droit sur la tradition civiliste. (Source Électre)

• Effort environnemental et équité : les politiques publiques de l’eau et de la biodiversité en France par Valérie Deldrève, Jacqueline Candau, Camille Noûs (dir.). Peter Lang, 2021 En ligne
  Cet ouvrage contribue au débat sur les relations entre équité et efficacité des politiques publiques. Quel est l’effort environnemental demandé et quelle est sa répartition sociale ? Quels principes y président et quels sentiments de justice ou d’injustice sont générés ? En quoi les politiques environnementales contribuent-elles à créer, renforcer ou diminuer les inégalités sociales et environnementales existantes ?

• Réflexions sur la protection juridique des écosystèmes aquatiques par Sylvie Schmitt (dir.). Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2020Cote : 341.4 SCH refISBN: 978-2-7314-1177-5Ce livre propose, à travers des études sur la protection des écosystèmes aquatiques par plusieurs branches du droit, des pistes de réflexions sur le droit existant en matière de protection de l’environnement aquatique, sur ses bienfaits et sur ses lacunes.

• Le droit à un environnement sain en droit européen : dynamique normative et mise en oeuvre jurisprudentielle par Rahma Bentirou Mathlouthi. L’Harmattan, 2021. Dans cette version remaniée de sa thèse, l’auteure étudie les origines et les caractéristiques du droit de l’environnement, sa dynamique normative ainsi que sa mise en œuvre sur le plan jurisprudentiel.

• Environnement par Laurent Fonbaustier. Anamosa, 2021. La crise écologique majeure que nous traversons (et qui finira par nous traverser) est pourtant une occasion inespérée d’explorer de nouvelles pistes, notamment celle d’une démocratie écologique prenant appui sur une conception repensée, inclusive et pacifiée, de nos relations avec la Nature. Entre politique, droit et éthique, une nouvelle vision doit contribuer à remettre en cause les liens d’une domination délétère qui caractérisent nos rapports avec ce (et donc ceux) qui nous entourent. Le moment est venu de faire monde autrement. (4ᵉ de couverture)

• Le Code civil, un code pour l’environnement par Mathilde Hautereau-Boutonnet. Dalloz, 2021. Aujourd’hui, le Code civil devient un “code pour l’environnement”. En consacrant dans le Code civil, en 2016, un régime de réparation du préjudice écologique et, en 2019, un devoir, pour les sociétés, de prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux de leurs activités, le législateur a accordé à l’environnement un nouveau statut dans le Code civil, celui de “chose à protéger”.

• Le procès environnemental : du procès sur l’environnement au procès pour l’environnement par Mathilde Hautereau-Boutonnet et Eve Truilhé (dir.). Dalloz, 2021. Réunissant les interventions d’un colloque qui s’est tenu à la Cour de cassation en octobre 2019, cet ouvrage entend mettre en évidence les atouts et les limites du procès en matière environnementale, mais aussi débattre des améliorations possibles. Il s’intéresse notamment à la spécialisation des juges dans ce domaine et au contentieux administratif au service de l’environnement.

• Droit répressif de l’environnement par Dominique Guihal, Jacques-Henri Robert, Thierry Fossier. Economica, 2021. Cet ouvrage, remis à jour régulièrement, aborde le droit dans les domaines des milieux physiques, des espaces naturels, de la faune et de la flore, des pollutions, des risques et des nuisances. Il expose les règles du droit répressif en matière d’environnement, les sanctions pénales ou administratives et les principes civils d’indemnisation.

• La personne face à l’intelligence artificielle par Magali Bouteille-Brigant (dir.). Institut francophone pour la justice et la démocratie, 2021. Issues d’un colloque tenu en 2019, ces contributions étudient les problématiques nées de la dissémination de l’intelligence artificielle dans tous les pans de la société. L’intelligence est envisagée comme le reflet de la personne juridique et de la personne humaine puis comme le relais de la personne et de son corps et enfin comme celui des activités humaines, conventionnelles ou judiciaires. (Source Électre)

Sélection en économie

• Destruction et protection de la nature par Roger Heim. CNRS éditions, 2020. Publié initialement en 1952, ce livre est l’un des premiers manifestes pour défendre et protéger la nature. Roger Heim (1900-1979), directeur du Muséum national d’Histoire naturelle, traite aussi bien de la disparition de la grue criarde, des effets des pulvérisations de DDT que des ravages sur les insectes pollinisateurs. On peut mesurer, à sa lecture, combien des débats déjà brûlants dans la France des années 1950 restent d’actualité.

• Comment réaliser la transition écologique : un défi passionnant par Philippe Murer. Jean-Cyrille Godefroy, 2020. Philippe Murer présente son programme détaillé d’une transition écologique respectueuse de l’environnement, restauratrice des territoires, valorisante pour l’emploi et protectrice de l’avenir de l’humanité.

• Biodiversité et stratégies : des équilibres dynamiques par Hervé Brédif et Laurent Simon. Quae, 2021. Depuis des décennies, les politiques publiques en matière de biodiversité sont largement inspirées par une pensée stratégique officielle consolidée par plusieurs conventions internationales. Par des mises en perspective inédites identifiant les conditions et les moyens d’une action efficace et pertinente, les auteurs invitent à refonder cette approche stratégique. (Source Électre)

• La croissance verte contre la nature : critique de l’écologie marchande par Hélène Tordjman. La Découverte, 2021. En disséquant les ressorts idéologiques, techniques et économiques de la croissance verte, Hélène Tordjman montre que ses promoteurs s’attachent plutôt à sauvegarder le modèle industriel qui est la cause de la catastrophe en cours. L’élargissement du droit de la propriété intellectuelle à toutes les sphères du vivant permet à quelques firmes de s’approprier l’ensemble de la chaîne alimentaire. Un processus de marchandisation de la naturel se met en place. Pour l’auteur, refuser cette fuite en avant est le premier pas à engager pour tracer une autre voie.

• La transition agroécologique : quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ? par Bernard Hubert et Denis Couvet (dir.). Presses des Mines, 2021. Les auteurs exposent les conditions et les méthodes optimales pour la réussite d’une transition agroécologique en France, en explorant notamment son déploiement dans d’autres pays et des témoignages issus de la pratique. Ils cherchent ainsi à faire face au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité et à offrir une alimentation plus saine et diversifiée aux consommateurs.(Source Électre)

• Covid-19 et agriculture : une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ? par Michel Dron et Philippe Kim-Bonbled (dir.). Presses des Mines, 2020. La pandémie de Covid-19 a provoqué une accélération des mutations dans les filières agricoles et alimentaires françaises : agroécologie, territorialisation, numérique, circuits courts, transition alimentaire. Pendant le confinement, l’Académie d’Agriculture de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion avec des propositions concrètes pour une mutation accélérée et positive du monde agricole.

• Quelles agricultures irriguées demain ? : répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et du développement durable par Sami Bouarfa, François Brelle et Caroline Coulon (coord.). Quae, 2020. Face à l’accroissement démographique, l’irrigation est indispensable à la sécurité alimentaire mondiale. Cependant, les enjeux d’une agriculture irriguée durable sont multiples pour répondre aux nécessités actuelles et futures. L’ouvrage apporte des éclairages sur ces différents défis, à partir de nombreux retours d’expériences.

• La déforestation : essai sur un problème planétaire par François Le Tacon. Quae, 2021. François Le Tacon rappelle le rôle essentiel des forêts dans le fonctionnement de l’écosystème Terre et met en garde contre leur disparition rapide. Il détaille les conséquences de ce phénomène (transformation du climat, érosion des sols, diminution de la biodiversité) et donne des pistes d’action pour enrayer la déforestation.

• Steak barbare : hold-up végan sur l’assiette par Gilles Luneau. Éditions de l’Aube, 2020. L’agriculture cellulaire produit des aliments, essentiellement d’origine animale, à partir de cellules souches. Gilles Luneau, journaliste spécialiste des questions agro-alimentaires, enquête sur cette nouvelle nourriture artificielle, sur ses start-up, ses financeurs, ses liens avec une agence de la sécurité intérieure américaine et des transhumanistes.

• Crise des abeilles, crise d’humanité : pour une société de bienveillance par Horst Kornberger. Yves Michel, 2019. Horst Kornberger propose une analyse des causes du déclin des abeilles. Il montre en quoi la disparition des abeilles nuit à la biodiversité et à l’humanité tout entière. Il suggère des remèdes, des modes de gestion qui respectent les exigences naturelles de l’abeille.

Sélection en sciences de la vie et de la terre

• Biodiversité : l’avenir du vivant par Patrick Blandin. Albin Michel, 2020. En présentant les enjeux de la biodiversité au travers d’exemples concrets, Patrick Blandin livre ici ses propositions pour l’élaboration d’une éthique évolutionniste dans un plaidoyer pour que “Nature vive”.

• Pour une pensée écologique positive par Patrick Scheyder. Belin, 2020. Parce que les plantes, les arbres, les forêts ont rendu l’humain possible, l’auteur nous rappelle qu’une cohabitation harmonieuse est encore pensable. Avec l’intervention de scientifiques, philosophes et défenseurs de la biodiversité, tels que Boris Cyrulnik, Michel Onfray, Francis Hallé ou Allain Bougrain-Dubourg.

• L’homme, cet animal raté : pourquoi détruisons-nous la planète ? par Pierre Jouventin. Libre & Solidaire, 2020. À partir de constats sur le déséquilibre entre les ressources naturelles et la démographie humaine ainsi que l’effet néfaste des technologies sur l’environnement, le directeur de recherche au CNRS s’interroge sur l’usage paradoxal de l’intelligence humaine comme facteur délétère de l’avenir de l’homme. (Source Électre)

• Le réchauffement climatique commence sous nos pieds : le scientifique, le citoyen et le politique face à la crise par Daniel Nahon. Editions Parole, 2020. Spécialiste des sols, l’auteur retrace l’évolution de la planète et de l’humanité, en mettant en lumière les responsabilités de l’homme moderne dans le réchauffement climatique. Il donne des pistes pour que chacun puisse agir à son niveau.

• Des épidémies, des animaux et des hommes par François Moutou. le Pommier, 2020. François Moutou relit l’histoire des maladies et des épidémies à la lumière des relations que nous entretenons avec les autres composantes de la biodiversité. Un regard sur la cohabitation du monde des humains avec les mondes animaux, sans oublier son cortège de micro-organismes, qui aide à mieux appréhender la vie et à mieux nous situer : au milieu des autres espèces et non au-dessus.

• La fabrique des pandémies : préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire par Marie-Monique Robin. La Découverte, 2021. Cet essai analyse les effets produits par la déforestation, l’urbanisation, les réseaux routiers, l’agriculture industrielle et la globalisation économique qui menacent la santé à l’échelle planétaire. Il met en perspective la prolifération de nouveaux virus avec la destruction de la biodiversité.

• Les zoonoses : ces maladies qui nous lient aux animaux par Gwenaël Vourc’h, François Moutou, Serge Morand et al. Quae, 2021En ligne
  À partir d’exemples, les auteurs apportent un éclairage synthétique sur les maladies transmissibles entre les animaux et les humains. Ils en expliquent la genèse, la circulation, la transmission et l’évolution ainsi que la manière de s’en prémunir.

• Le grand saut : quand les virus des animaux s’attaquent à l’homme par David Quammen. Flammarion, 2020. Le VIH, le SARS, Ebola, la Covid-19 ou encore la grippe saisonnière sont des zoonoses, des infections animales transmissibles à l’homme. L’auteur explique la manière dont elles passent d’une espèce à l’autre ainsi que les raisons pour lesquelles certains virus disparaissent alors que d’autres provoquent des maladies incurables.

• Une agriculture du vivant : réconcilier la terre et les hommes par Camille Atlani-Bicharzon et Luis Barraud (dir.). Libre & Solidaire, 2020. Pionniers de l’agroécologie, des sols vivants, de l’arrêt du travail du sol, de l’agroforesterie, de la connaissance du rôle des arbres, des vers de terre ou des champignons, les auteurs privilégient une agriculture en lien avec le végétal et la préservation des sols. Ils relatent leurs pratiques et leur expérience. Ils formulent des propositions afin de promouvoir une agriculture résiliente favorisant l’autonomie des producteurs.

• Mers et océans : sauver notre devenir par Frédérick Herpers, Antoine Gitton, Daniel Pauly et al. (coord.). Libre & Solidaire, 2020. Victimes de la surpêche et de l’exploitation industrielle, les mers et les océans se transforment progressivement en une décharge à ciel ouvert. Les auteurs invitent les citoyens à se mobiliser pour peser sur les décisions et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité marine.

• Urgence ! : il faut sauver les montagnes par Reinhold Messner. Glénat, 2020. Reinhold Messner, le premier homme à avoir gravi les quatorze sommets de plus de 8 000 mètres, écologiste engagé, plaide pour une interaction durable et raisonnable avec le paysage alpin et appelle chacun d’entre nous à protéger les montagnes.

• L’intelligence artificielle et les chimpanzés du futur : pour une anthropologie des intelligences par Pascal Picq. Odile Jacob, 2019. Pascal Picq analyse la coévolution de l’espèce humaine et de ses proches avec les innovations techniques et culturelles actuelles. Une nouvelle phase de l’évolution se dessine : il nous faut apprendre à vivre en harmonie avec toutes ces intelligences. En attendant les promesses du transhumanisme, l’humanité doit s’inscrire dans une véritable vision évolutionniste qui associe l’humain, l’animal et l’artificiel.

Sélection en sciences sociales

• Le cri de Gaïa : penser la Terre avec Bruno Latour par Frédérique Aït-Touati et Emanuele Coccia (dir.). les Empêcheurs de penser en rond, 2021. Depuis plusieurs décennies, l’œuvre de Bruno Latour inspire le travail de philosophes, historiens, sociologues, éthologues, anthropologues et artistes. Dans cet ouvrage, chacun des auteurs raconte sa rencontre avec l’une des propositions contenues dans Face à Gaïa, comment elle l’a interrogé, bouleversé, voire contrarié.

• Penser et agir avec la nature : une enquête philosophique par Catherine Larrère et Raphaël Larrère. La Découverte, 2018. La philosophe et l’agronome sociologue livrent une réflexion sur la signification de la protection de l’environnement, la place de l’homme dans la nature, ses définitions ou encore le fait de concilier écologie, exigence de justice et respect de l’éthique environnementale. (Source Électre)

• La responsabilité de protéger : écologie et dignité : actes du colloque par Thomas De Koninck (dir.). Hermann, 2020. Les contributeurs de ce colloque s’appuient sur la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine, tirée de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, pour appeler au respect de notre habitat commun auquel renvoie le mot écologie.

• Dépasser l’humain ? par l’Académie d’éducation et d’études sociales. Editions du Bien commun, 2020. Comptes rendus des travaux menés par une assemblée pluridisciplinaire en 2018 et 2019 sur les limites de l’homme, abordant le transhumanisme, l’intelligence artificielle, la robotique, la recherche biologique et médicale ainsi que la notion de progrès.(Source Électre)

• De l’humain augmenté au posthumain : une approche bioéthique par Bernard Baertschi. Vrin, 2019. Une analyse du concept de posthumanisme, ou transhumanisme, dans une optique de philosophie morale. Les craintes et les rejets que provoque cette vision de l’avenir de l’humanité sont examinés afin de la relativiser et de mettre en lumière son adéquation avec le projet de rendre le monde meilleur et plus humain. (Source Électre)

• Comment sauver le genre humain par Paul Jorion et Vincent Burnand-Galpin. Fayard, 2020. L’humanité est menacée par l’épuisement de ses ressources. Les auteurs défendent la mise en place d’une transition humaniste, sociale et écologique et proposent des pistes hors d’idéologies qu’ils jugent dangereuses, telles que l’eugénisme, le transhumanisme et le survivalisme.

• S’engager pour les animaux par Fabien Carrié et Christophe Traïni (coord.) PUF, 2019. Une réflexion sur les revendications politiques des groupes de défense des animaux, sur leur influence sur la société, sur les ressorts émotionnels, intellectuels et théoriques de leur engagement. (Source Électre)

• A l’aube de la 6e extinction : comment habiter la Terre par Bruno David. Grasset, 2021. Tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies, elles pourraient s’éteindre. L’homme en est la première cause. Ce livre est un plaidoyer pour le vivant et un guide pratique pour éviter la catastrophe.

• Le bien-être animal : de la science au droit par Sophie Hild et Louis Schweitzer (dir.). L’Harmattan , 2018. Différentes contributions relatives à la question du bien-être animal. La définition scientifique, la méthode d’accès à la sensibilité animale, les critères d’évaluation, son éventuelle prise en compte par les systèmes de droit, les catégories d’animaux concernées, la balance coût-bénéfices et les situations spécifiques en Amérique du Sud, en Afrique ou encore en Asie sont notamment étudiés. (Source Électre)

• Quand le loup habitera avec l’agneau par Vinciane Despret. les Empêcheurs de penser en rond, 2020. Etude sur les rapports qui s’établissent entre les chercheurs et les animaux. Plutôt que de les soumettre à des expériences en laboratoire ou de les observer de très loin dans leur milieu naturel, les chercheurs parlent aujourd’hui avec leurs singes ou leurs perroquets. Et les éthologues, à l’écoute des animaux, apprennent aussi de nouvelles façons de vivre ensemble. (Source Électre)

• Les limites planétaires par Aurélien Boutaud et Natasha Gondran. La Découverte, 2020. Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux abordent également des questions moins connues du grand public, comme le déséquilibre des cycles biogéochimiques, le changement d’affectation des sols, l’introduction de polluants d’origine anthropique dans les écosystèmes ou encore l’acidification des océans. Autant d’enjeux pour lesquels la communauté scientifique essaie aujourd’hui de déterminer des frontières à ne pas dépasser si l’humanité veut éviter les risques d’effondrement. (Source éditeur)
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• Justice pour le climat ! : les nouvelles formes de mobilisation citoyennes par Judith Rochfeld. Odile Jacob, 2019. L’auteure fait un tour d’horizon des mobilisations en faveur de la protection de l’environnement, au cours des années 2010. Elle analyse ces initiatives citoyennes ou juridiques, sollicitant le droit autour de la notion de bien commun, puis examine les moyens d’accroître leur efficacité.

• Face aux risques : une histoire de la sûreté alimentaire à la santé environnementale par Pascal Griset, Jean-Pierre Williot, Yves Bouvier. Cherche Midi, 2020. Histoire illustrée de la sécurité sanitaire en France, au cours du XXe siècle et jusqu’à la création, en 2010, de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, dédiée à l’évaluation du risque sanitaire. L’ouvrage retrace l’élaboration d’une expertise en matière de santé humaine et animale, sur des questions qui sont au cœur du débat public. (Source Électre)

• Les armes de la transition : l’intelligence collective au service de l’écologie par Pierre Gilbert (dir.). Les petits matins, 2021. Réunissant, entre autres, un climatologue, une juriste, un économiste, un auteur de science-fiction, un général d’armée, ce sont en tout quatorze experts qui ont répondu à un même ensemble de questions sur le défi du changement climatique et qui ouvrent des pistes pour un futur vivable.

• Pourquoi les organisations industrielles ne sauveront pas la planète ou L’anti manuel du développement durable et de la RSE par Etienne Maclouf. le Bord de l’eau, 2020. Afin de faire face à la disparition des écosystèmes, les industries existantes sont transformées, des modèles alternatifs créés. Cependant, l’auteur montre que les organisations industrielles sont si complexes et envahissantes qu’elles ne font, au contraire, qu’accélérer l’effondrement de la biodiversité.